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La Prothèse Totale
de Hanche(PTH) :
Généralités
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Sur le plan
anatomique osseux, la hanche est constituée d’une ‘ demi-sphère
et d’une boule’. Le cotyle hémisphérique
ou acétabulum pelvien est formé par la réunion
des structures pelviennes iliaque et branches ilio- et ischio-pubiennes.
La tête du fémur s’y articule, faisant un
angle de 135° avec la diaphyse fémorale et le grand
trochanter, par l’intermédiaire du col du fémur.
L’articulation est stable, stabilité renforcée
par un système capsulo-ligamentaire.
Le cartilage recouvre
le cotyle et la tête fémorale ; il a un rôle
essentiel de glissement articulaire sans friction, d’absorption
des chocs et de distribution des stress.
Plusieurs muscles entourant
la hanche participe à sa stabilité et sa mobilité,
en particulier le moyen fessier, muscle externe entre la crête
iliaque et le grand trochanter, stabilisateur horizontal du bassin à la
marche, permettant une marche sans boiterie : sa rééducation
après prothèse de hanche est essentielle.
La mobilité rotatoire est
ainsi possible dans les trois plans de l’espace : flexion-extension,
abduction-adduction, et rotation interne-externe.
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La destruction de l’articulation de la hanche, ou arthrite
de hanche, par un processus dégénératif
: arthrose ou coxarthrose, arthrite rhumatoïde, ostéonécrose
aseptique ou avasculaire, et dysplasie, réduit sa capacité fonctionnelle,
avec douleur, difficulté à la marche, accourcissement
du membre inférieur, perte de la qualité de travail
et de la vie. Le traitement de la dégradation cartilagineuse
de la hanche commence habituellement par le traitement médica
(anti-inflammatoires, protecteurs de cartilage), et le traitement
fonctionnel : exercices et physiothérapie, diminution
de l’activité, perte de poids, cannes. |
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Lorsque la destruction articulaire est
plus avancée, et/ou résistante au traitement
médical, la reconstruction chirurgicale articulaire
par une prothèse totale de hanche est nécessaire.
Le processus dégénératif
: Il s’agit
essentiellement de l’arthrose ou coxarthrose, l’arthrite
rhumatoïde, l’ostéonécrose aseptique
ou avasculaire, et la dysplasie congénitale. L’absence
de congruence entre cotyle et tête fémorale
a pour résultat la dégradation progressive
du cartilage.
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La coxarthrose est
une destruction progressive, mécanique du cartilage,
passant par des stades croissants d’œdème,
fibrillations, fissures, érosions, défect, destruction,
amincissement, et disparition complète , avec ostéophytes
périphériques, réduction de l’espace
articulaire, ou au maximum contact osseux ou fusion tête-cotyle,
mobilité douloureuse et réduite avec boiterie.
L’arthrite rhumatoïde est
une destruction d’origine inflammatoire de l’articulation,
incluant cartilage, tissus péri-articulaires.et capsulo-ligamentaires.
L’ostéonécrose
aseptique ou
avasculaire est une destruction osseuse de
la tête fémorale, parfois aussi du cotyle,
par absence de perfusion sanguine consécutive à un
thrombus artériel, avec destruction du cartilage
sus-jacent, évolution vers l’aplatissement
de la tête, et l’arthrose. Les causes de cette
nécrose sont diverses : traumatique (fracture du
col fémoral, luxation de hanche), corticothérapie,
alcoolo-tabagisme, ou inconnues.
La dysplasie congénitale est
l’absence de congruence entre tête et cotyle, pouvant
prendre diverses formes anatomiques pouvant être associées:
aplasie du cotyle et luxation ou sub-luxation de la tête
fémorale, dysplasie de la tête fémorale
et malformation frontale (coxa vara ou valga), et/ou horizontale
(rétro- ou anté-version), et/ou sagittale (flexion-extension). |
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